Les interviews des entraîneurs pour le Prix de Paris (Prix d’Amérique Races Zeturf)
Anders Lindqvist : J’ai longtemps hésité avant de maintenir Hard Times (1) sur la ligne de départ de ce Grand Prix de Paris. Il est évident qu’il va s’attaquer à forte partie. Cependant, il a très bien travaillé. Dans le Prix de Châteaurenard, il n’a pas eu toutes ses aises dans la montée. Dur à l’effort, il va apprécier les 4.150 mètres. Il faut le cacher. S’il se classe sixième ou septième, alors il aura rempli son contrat.
Jean-Michel Bazire : Toutes les dernières courses de Valzer Di Poggio (2) sont bonnes. De condition, il a conservé des ressources intactes. C’est un brave cheval. Il est pratique et est capable de suivre tous les trains. Une chose est sûre, il ne va pas tirer durant le parcours dimanche, ce qui est un avantage sur cette distance de longue haleine. Si tout se passe bien, alors il est capable de terminer parmi les cinq premiers.
Jean-Michel Baudouin : Décoloration (3) a réalisé un très bon meeting d’hiver. Depuis quelques semaines, on pense à ce groupe I avec Tony (Le Beller). On va courir avec une chance, car elle peut intégrer le quinté, mais sans lui faire mal. Elle était vraiment parfaite au travail lundi matin. Le parcours de longue haleine ne sera pas un problème. Elle n’a pas tendance à être brillante.
Alexandre Abrivard : Dans le Prix d’Amérique, Féerie Wood (4) s’est retrouvée sans ressources en haut de la montée. La tâche était trop compliquée. Depuis, elle a repris de la fraîcheur. Elle va donc se présenter moins fatiguée que certains de ses rivaux au départ de ce Prix de Paris. Elle est maniable et ne tire pas. La longue distance ne va donc pas la déranger. Si tout se passe bien, elle peut accrocher une petite place.
Philippe Billard : On s’est laissé tenter par cette épreuve. Franck Nivard est convaincu que le parcours va convenir à Violetto Jet (5). Il a gagné sa course récemment. Maintenant, on n’affronte pas tout à fait les mêmes cette fois. Pour la victoire, ce sera compliqué. Je serais déjà satisfait s’il accochait une place dans le quinté. Il n’a pas tendance à tirer, un atout.
Bertrand Le Beller : Diable de Vauvert (6) a très bien tenu son rang dans le Prix d’Amérique, sans avoir une course dure. Il est resté bien frais depuis cette sortie. Je n’ai pas apporté de modifications à son entraînement depuis. Il est toujous aussi frais et a très bien travaillé. Il ne tire pas dans un parcours. Aussi, il ne sera pas gêné par la longue distance. J’ai de logiques ambitions pour une place sur le podium.
Richard Westerink : Etonnant (7) a eu un très bon comportement dans le Prix de Bourgogne en faisant juste la ligne droite. Il s’est bien comporté dans les groupes I au monté ensuite. Il est toujours aussi bien en fin de meeting. Il est même très beau. Les 4.150 mètres ne m’inquiètent pas. Il est dur. Il faudra faire attention avec autant de concurrents sur la même ligne. Je me satisferais d’une place parmi les cinq premiers.
Pierre Vercruysse : Après avoir pris deux accessits dans les “B”, Moni Viking (8) méritait de trouver son jour dans le Prix de la Marne. Il avait joué de malchance dans l'”Amérique”, alors qu’il aurait pu prendre une place. Il a repris de la fraîcheur et aborde cet objectif dans une excellente condition physique. De plus, il apprécie particulièrement les longues distances. J’en attends une grande performance.
Thierry Duvaldestin : Flamme du Goutier (9) a réalisé un meeting de toute beauté, notamment au trot monté. Comme elle n’a pas l’air marquée par ses efforts, elle sera au départ de ce Grand Prix de Paris. C’est une jument pratique, qui ne tire pas, et les 4.150 mètres ne devraient pas la déranger. L’état de ses pieds va me permettre de la déferrer complètement une nouvelle fois. Il y a deux voire trois gros morceaux ; on verra bien.
Alain Laurent : Les deux dernières sorties de Chica de Joudes (10) sont vraiment bonnes. Dans “l’Amérique”, avec un parcours plus favorable, je pense qu’elle aurait pu gagner quelques rangs au passage de la ligne d’arrivée. Dans le Prix de la Marne, elle a très bien tenu sa partie. En forme, elle ne sera pas dérangée par les 4.150 mètres ; c’est une jument qui n’a pas tendance à tirer. Elle restera ferrée, ce qui n’est pas gênant.
Sylvain Roger : Délia du Pommereux (13) m’a fait particulièrement plaisir à remporter le Prix de France, son premier groupe I. Elle a répondu présente tout l’hiver et semble pas du tout éprouvée par ses efforts du meeting. À l’entraînement, elle affiche souplesse et allant. Je la préfère sur les 2.100 mètres par rapport aux 4.150 mètres, mais elle avait très bien fini l’année dernière. Elle peut à nouveau viser le podium.
Junior Guelpa : Après sa victoire dans le Prix de Cornulier, Bahia Quesnot (14) a eu un très bon comportement dans l'”Amérique” et plus récemment dans le Prix de France. Elle était un peu trop allante lors de ces deux épreuves. J’ai changé son embouchure et je la tiens beaucoup mieux ainsi. Elle devrait se montrer plus calme. Avec l’absence de Face Time Bourbon, je la crois capable de terminer dans les trois premiers.
Jean-Michel Bazire : Dans le Prix de France, Davidson du Pont (15) a dévalé rapidement la descente et s’est perdu dans ses allures. La cause était alors entendue. Il a bien travaillé depuis et manifeste une forme irréprochable. Evidemment, il dispose d’une première chance dimanche mais, sur cette grande distance, j’espère qu’il ne se mettra pas en route trop tôt. C’est ma seule inquiétude.
Source : Geny courses
Pour augmenter vos chances de gagner au PMU, n’hésitez pas à consulter aussi l’analyse et le pronostic de Fréquence Turf pour ce Prix de Paris (Prix d’Amérique Races Zeturf), le Tiercé Quarté Quinte du dimanche 28 février qui se courra sur l’hippodrome de Vincennes.