Les avis des entraîneurs pour le Prix du Médoc à Enghien
Giuseppe Porzio : La dernière fois, All of Host (1) est sortie trop tôt. On va courir caché. Elle sait bien finir, mais on va voir si elle peut tirer son épingle du jeu face à une telle opposition.
Jean-Michel Bazire : Galantis (2) a couru en progrès, dernièrement à Châteaubriant où il a effectué une courageuse fin de course. Il a toutefois prouvé qu’il n’avait pas de marge à ce niveau et qu’il devait bénéficier d’un bon déroulement de course. Il peut mettre à profit sa bonne condition physique pour accrocher une place.
Matthieu Abrivard : Gloire des Loyaux (3) a du mal à retrouver la bonne carburation. Je ne sais pas si elle ne peut plus ou si elle ne veut plus. Elle a été soignée depuis sa dernière course et va effectuer une rentrée. Elle restera ferrée et n’est jamais performante dans cette configuration. Mercredi, il faut l’éliminer. Elle se présentera certainement sous la selle prochainement.
Christoffer Eriksson : Hurricane River (4) a eu un petit break. Il a bien travaillé en vue de cette épreuve. Normalement, il va être prêt pour faire une bonne performance. Il est un peu mieux en venant de derrière, spécialement sur les parcours de tenue et quand les lignes droites sont longues.
Sébastien Ernault : Flying Brickell (6) s’est très bien comporté en dernier lieu. Faute d’engagement, il n’a pas pu recourir ensuite, mais a été entraîné en conséquence. Il est prêt et performant à Enghien. Il y a Gamin Jaba (9) et Gigolo Lover (11) aux vingt-cinq mètres qui sont de très bons chevaux, mais j’en attends une bonne prestation, s’il ne fait pas de bêtises.
Nicolas Jaulneau : Comme elle est restée enfermée la dernière fois, à Cabourg, Dolce d’Ebane (7) n’a pas pu s’exprimer. Du coup, je la cours de façon rapprochée. C’est une jument de train et il faut espérer qu’elle puisse venir dans de bonnes conditions. Vu l’opposition, elle peut avoir sa place en fin de combinaison.
Dominik Locqueneux : Zelov (8) n’a pas été revu en compétition depuis plus de huit mois. Il a bien travaillé et va se présenter dans une bonne condition physique mais, après une telle absence, il peut logiquement manquer de compétition. De plus, il faut lui masquer l’effort. Il n’est toutefois pas hors d’affaire pour une petite place si tout se passe bien.
Jean-Michel Bazire : Gamin Jaba (9) n’a pas été chanceux lors de ses deux dernières courses. Il va se présenter au top et l’engagement est favorable même s’il doit rendre la distance. C’est la meilleure chance des mes trois pensionnaires. Il affronte des adversaires à sa portée, sur un parcours à sa convenance. Je suis malheureusement suspendu, mais il détient une première chance.
Emmanuel Varin : Fée de Ranchval (10) a bien couru en dernier lieu, bien fini dans un bon lot. Elle est prête à répéter. Elle est mieux cachée. Aux vingt-cinq mètres, il faut que cela se passe bien mais, normalement, elle a une bonne chance.
Jean-Michel Bazire : Gigolo Lover (11) n’a pas démérité dans une épreuve semblable dernièrement sur ce parcours. Il a, malgré tout, prouvé qu’il n’avait plus de marge dans cette catégorie. Il est en forme, mais il faudra que tout se passe bien pour jouer les premiers rôles. Mieux vaut l’envisager pour les places.
Cyrille Buhigné : Dernièrement, Ezalyo Smart (12) aurait terminé dans les trois premiers s’il n’avait pas été sanctionné pour ses allures au début de la ligne droite alors qu’il possédait beaucoup de ressources. Il a souffert des pieds. Il gardera donc quatre petits alus ce mercredi. Il a gagné de nombreuses courses ainsi. Il est au top et a sa place dans les trois premiers.
Pierre-Yves Verva : Dernièrement, Faubourg (13) a prouvé qu’il était revenu au mieux après avoir été arrêté. Il aurait déjà joué les bons rôles d’un quinté, début juillet sur ce parcours, sans une faute dans le dernier tournant. Il fait face à un engagement sur mesure, même s’il doit rendre vingt-cinq mètres, et le lot semble dans ses cordes. Sur le papier, tout est réuni pour qu’il dispute la victoire. Croisons les doigts.
Source : Geny courses
A propos de l’auteur, Anthony Prioux
