Les avis des pros pour le Prix d’Harfleur à Vincennes
Marc Sassier : Iblis Géma (1) revient à la compétition. Il a travaillé à Laval le 1er novembre et me semble plutôt bien physiquement. Je le laisse ferré mais il aura du « léger » sous les pieds. A l’issue d’un bon parcours, il n’est pas hors d’affaire pour une petite place, mais ses premiers objectifs se situent fin novembre.
Camille Jean : Impact Sport (2) est resté en forme depuis sa victoire du 19 octobre à Mauquenchy. Cette fois, le lot est plus fort. A ce niveau, nous allons courir calmement. Je le pense capable de jouer la cinquième place.
Paul Ploquin : Isofou du Chêne (3) revient dans une bonne dynamique, comme en atteste sa bonne quatrième place du 19 octobre à Enghien. Il n’est pas évident à « garer » dans un parcours à cause de son grand gabarit. Avec un déroulement de course favorable, je compte sur lui pour intégrer la bonne combinaison du Quinté+.
Charles Bigeon : J’aurais voulu courir une fois Ivalo du Bocage (4) avant cette course, mais nous avons été éliminés il y a une dizaine de jours. Il a travaillé en conséquence et je le pense opérationnel. Rien ne remplace la compétition, mais j’espère le voir se placer d’entrée de jeu.
Cédric Terry : Irocko Stryck (5) a bien gagné à Cabourg. Certes, il monte de catégorie, mais sa forme est sûre. Le déroulement de course fera la différence. Avec un bon parcours, il va figurer dans la bonne combinaison du Quinté+.
Antoine Marion : Istar des Racques (6) vient d’effectuer un parcours encourageant pour son retour à la compétition. Je l’avais volontairement présenté en « mode course » pour situer sa forme. Sans être encore affuté, il est dans une bonne dynamique. C’est un « pisteur » et le parcours fera la différence.
Bruno Bourgoin : Irving de Bailly (7) a repris le travail à la maison depuis quelques temps et cela se passe bien. Cela dit, il va avoir besoin de reprendre le rythme de la compétition. Avec ses fers, je le pense trop juste pour prendre une part active à l’arrivée.
Romain Larue : Imbrin Burois (8) est un cheval au potentiel certain. Malheureusement, il a la fâcheuse tendance à partir au galop… Il l’a encore fait pour ses débuts sous la selle, sans quoi il aurait pu faire mieux que troisième. Tout sera une question de sagesse au moment de la mise en jambes, mais il a le potentiel pour se placer en pareille compagnie.
Jacques Bruneau : Iris Intense (9) m’a encore donné du fil à retordre dans les virages aux Sables-d’Olonne. Il n’est pas bon gaucher, mais il monte en puissance après deux parcours de remise en route. Il n’est plus très loin de son meilleur niveau. Il reste délicat à utiliser mais évolue dans une catégorie à sa portée. S’il reste sage, il doit bien faire.
Louis Baudouin : Idéal Madrik (10) est en pleine forme. Il est meilleur droitier et certainement plus à son aise sur les parcours réduits, mais il partira avec notre confiance. Le déroulement de course fera la différence, car il n’a pas de marge.
Julien Cormy : Ivorino d’Echal (11) n’est pas appliqué en ce moment. C’est vraiment dommage, car il semble être au top le matin. Pour tenter de le canaliser, il aura un bonnet fermé, artifice qu’il n’a plus porté depuis sa jeunesse. Dans un tel lot, il a un premier rôle à tenir théoriquement. Ce sera tout ou rien.
Benjamin Rochard : Si Imoko Madrik (12) a retrouvé son niveau du printemps après sa course de rentrée, il est capable de se placer en pareille société. Il est brave et régulier. Avec un bon parcours, il a son mot à dire.
Anthony Dollion : Imanolo de Lou (13) est un chic cheval. Il donne toujours son maximum lorsqu’il peut courir à l’économie. Il reste plus à l’aise sur les pistes plates et aura besoin d’un parcours limpide. Si tel est le cas, une place est dans ses cordes.
Anthony Muidebled : Après le dernier succès d’Illuminati (14), nous avons attendu ce bel engagement. Il est resté très bien le matin. Il va courir pour la première fois sur la grande piste de Vincennes sous mon entraînement, mais je pense qu’il va s’y plaire. J’espère jouer le podium avec lui.
Source : Equidia
A propos de l’auteur, Anthony Prioux
