Comment gagner au PMU ?

Comment bien jouer pour enfin devenir un turfiste qui gagne au PMU ?… Cette question comporte évidemment plusieurs réponses. Cependant, s’il y a un truc essentiel à ne pas oublier pour établir un bon pronostic et faire du bénéfice en jouant aux courses hippiques, c’est de garder à l’esprit que c’est le cheval qui court et non le driver ou le jockey. Il faut donc bien connaître les aptitudes du cheval sur lequel on veut parier. Cela passe par l’analyse de ses performances. On appelle cela “faire le papier”, une activité qui prend du temps mais elle est indispensable pour devenir un parieur capable de trouver le cheval gagnant au PMU. Si vous n’avez pas suffisamment de temps pour bien étudier avant de parier, sachez que FT peut le faire à votre place. Il suffit de s’abonner pour recevoir le cheval du jour et des tuyaux pour les courses PMU.

Tout d’abord, pour bien parier et trouver le cheval gagnant au PMU, il est essentiel de bien connaître la gamme de paris hippiques avec leurs taux de retour joueurs (TRJ) et leur niveau de difficulté. En voici la liste :

  • Le Jeu simple : C’est le jeu le moins compliqué et aussi le moins rémunérateur. Il consiste à désigner un seul cheval. On distingue deux façons de jouer : le jeu simple gagnant et le jeu simple placé. Lorsque l’on parie en jeu simple gagnant, il faut que le cheval que l’on a choisi termine premier de sa course. Lorsque l’on a joué en jeu simple placé, il doit conclure dans les 3 premiers ou dans les 2 premiers si la course comporte moins de 8 partants. La mise de base au jeu simple est passée à 2.00 euros le 23 mars 2023. Son taux de retour joueur est de 85%.
  • Le Couplé : Là encore, on distingue plusieurs paris : le couplé gagnant, le couplé placé et le couplé ordre. Le couplé gagnant consiste à désigner les deux premiers chevaux à l’arrivée d’une course sans notion d’ordre. En couplé placé, il faut trouver deux chevaux parmi les trois premiers à l’arrivée. Pour gagner au couplé dans l’ordre, il faut trouver les deux premiers et désigner un ordre d’arrivée avec une possibilité de jouer en formule aller-retour. Comme pour le simple, la mise de base au Couplé est passée à 2.00 euros le 23 mars 2023. Son taux de retour joueur est de 72%. En général, un couplé rapporte quelques dizaines d’euros pour les plus rémunérateurs.
  • Le Trio : Il consiste à trouver les trois premiers à l’arrivée. Dans les courses qui comportent entre 4 et 9 partants, le PMU propose le Trio ordre. Il faut donc trouver les trois premiers chevaux dans l’ordre exact d’arrivée de la course. La mise de base au Trio est de 1.50 euro. Son taux de retour (TRJ) joueur est de 69%. Parfois, un trio peut rapporter quelques centaines d’euros lorsque les favoris ne sont pas à l’arrivée.
  • Le Pick 5 : Ce pari hippique est proposé sur certaines courses du jour mais il faut qu’elles aient réuni 12 partants au minimum. Pour gagner à ce jeu, il faut trouver les 5 premiers chevaux à l’arrivée sans notion d’ordre. La mise de base au Pick 5 est de 1 euro. Son taux de retour (TRJ) joueur est de 66%. C’est un jeu très prisé des parieurs qui peut rapporter quelques milliers d’euros lorsque les favoris déçoivent.
  • Le Tiercé : Créé en 1954 par André Carrus, c’est le pari hippique le plus ancien du Pari Mutuel Urbain. Il se joue sur une seule course par jour (la même que celle qui a été retenue comme support du quarté et du quinté). Pour gagner, il faut trouver les trois premiers à l’arrivée de la course avec deux rapports à la clé : Le Tiercé dans l’ordre et Tiercé dans le désordre. La mise de base au Tiercé est de 1 euro. Son taux de retour joueur (TRJ) est de 64%. Là encore, on peut atteindre quelques centaines d’euros si le favori n’est pas dans les 3 premiers.
  • Le Quarté : Les parieurs doivent désigner quatre chevaux en précisant leur ordre de classement à l’arrivée. On distingue ensuite plusieurs rapports : Le Quarté dans l’ordre (4 premiers à l’arrivée dans l’ordre exact). le quarté dans le désordre (ordre inversé) et le Bonus 3 (trois premiers à l’arrivée sans le quatrième). La mise de base au Quarté est passée de 1.30 euros à 1.50 le 23 mars 2023. Son taux de retour joueur est de 63%. Un bon compromis entre niveau de difficulté et espoir de gains. Un Quarté ordre peut parfois atteindre des sommes rondelettes lorsqu’un outsider à belle cote se glisse à l’arrivée.
  • Le Quinté+ : Le jeu le plus populaire du PMU car il fait miroiter aux parieurs des gains faramineux. Il consiste à trouver les 5 premiers de la course support du tiercé quarté quinté+. Là encore, le PMU propose plusieurs rapports : Le quinté ordre (les 5 premiers dans l’ordre), le quinté désordre (les 5 premiers dans le désordre), le Bonus 3 (les 3 premiers), le Bonus 4 (les 4 premiers). La mise de base au Quinté+ est de 2 euros. Son taux de retour joueur (TRJ) est de 65%. A noter que le PMU propose désormais chaque dimanche une cagnotte d’un montant de 500 000 euros sans numéro plus, lequel a été supprimé. Les parieurs ayant trouvé la combinaison dans l’ordre exact d’arrivée se partageront cette somme. C’est le jeu le plus difficile et, paradoxalement, le moins rentable pour les turfistes… à moins de trouver l’ordre, ce qui tient souvent du miracle.
  • Le 2 sur 4 : Comme son nom l’indique, il faut trouver 2 chevaux sur les 4 premiers à l’arrivée. Ce pari fonctionne sur toutes les courses ayant réuni au moins 10 partants. La mise de base au 2 sur 4 est de 3 euros. Son taux de retour joueur (TRJ) est de 72%. C’est plutôt un jeu de couverture qui ne rapporte pas grand chose.
  • Le Multi : Il consiste à trouver, quelque soit l’ordre exact, les 4 premiers chevaux à l’arrivée en ayant désigné quatre, cinq, six ou sept chevaux sur son ticket. Moins on a mis de chevaux sur son ticket et plus le rapport est conséquent. La mise de base au Multi est de 3 euros. Son taux de retour joueur (TRJ) est de 67%.
  • Le Report : Ce pari hippique a été rebaptisé le Report+. Il consiste à rejouer automatiquement les gains d’une course sur une autre. Au départ, seul le jeu simple gagnant et placé était concerné. Désormais, le joueur peut reporter ses gains sur d’autres paris comme le 2 sur 4 et le couplé. Pour faciliter le calcul des rapports pmu, la mise de base a été fixée à 1 euro. Pour aider les parieurs à calculer le montant de leur ticket, le PMU propose ce simulateur de paris sur son site web. Un pari intelligent réservé aux turfistes assidus. Il peut se révéler très rémunérateur en simple gagnant sans être obligé de miser des sommes astronomiques.

Pour bien jouer au PMU, il y a également un langage spécifique aux paris hippiques qu’il convient de bien maîtriser pour devenir un turfiste qui maîtrise son sujet. Voici quelques termes que l’on retrouve dans la plupart des journaux et sites de turf :

Allocation : Somme versée au propriétaire d’un cheval s’il termine dans les sept premiers de sa course. Le montant varie en fonction du classement obtenu par le cheval à l’arrivée.

Autostart : C’est une voiture de grosse cylindrée qui est munie d’ailes. Elle sert à donner le départ lancé d’une course de trot attelé. Après avoir été appelés par le starter, les chevaux se rangent sur deux lignes (7 à 9 chevaux par ligne suivant l’hippodrome). L’épreuve démarre lorsque les ailes de l’autostart sont totalement repliées.

Balances : C’est l’endroit où se retrouve les jockeys, les drivers et leurs montures après l’arrivée d’une course. Seuls les concurrents ayant droit à une allocation peuvent s’y rendre. Les autres chevaux rentrent directement aux écuries.

Canter : Les canters ont lieu six minutes avant le départ de la course. C’est un moment crucial où le driver effectue les derniers échauffements de son cheval et les derniers réglages. C’est à cet instant que le parieur peut observer les allures et la souplesse du cheval qu’il souhaite jouer.

Champ réduit : C’est une combinaison qui permet au joueur de mettre un cheval de base et d’y associer plusieurs autres concurrents. Jouer en champ réduit évite de remplir plusieurs tickets unitaires différents. Le champ total, quant à lui, permet d’associer tous les partants de la course au cheval de base.

Commissaires (juge aux allures) : Ces professionnels veillent à ce que le code des courses soit appliqué. Ils vérifient, entre autres, qu’aucun cheval ne gêne un adversaire pendant la course ou progresse dans des allures irrégulières (traquenard, galop, aubin, amble).

Déferrage : Action de retirer à un cheval ses fers. Le déferrage est interdit à 2 et 3 ans. Il n’est, en effet, autorisé qu’au début de l’année de 4 ans du trotteur. On distingue deux façons de faire soit partielle (déferrage des antérieurs ou des postérieurs) ou soit totale (déferrage des 4 pieds). Au moment d’engager son cheval, l’entraîneur doit signaler son intention de déferrer afin d’informer les parieurs. Un cheval déferré va plus vite car il est plus léger mais il arrive que certains chevaux un peu souffreteux se mettent au galop en raison de la piste un peu trop dure notamment à Enghien. A noter que les chevaux plaqués sont désormais indiqué sur le programme. Un cheval plaqué n’est pas considéré déferré car il a sous les pieds des plaques en cuir ou en plastique. Le mélange est également autorisé (plaque aux antérieurs et déferrage des postérieurs par exemple).

Enquête : Une enquête est ouverte en cas de réclamation d’un jockey ou un driver. Elle peut être aussi diligentée par les juges aux allures s’ils ont un doute sur les allures d’un cheval dans la ligne d’arrivée notamment. A l’issue de l’enquête, l’ordre d’arrivée peut être modifié et un cheval peut être disqualifié s’il n’a pas trotté jusqu’au poteau d’arrivée.

Courses de Groupe : Les hongres sont exclus de ces courses classiques appelées Groupes 1. Elle sont, en effet, destinés a sélectionner les futurs étalons et les meilleures poulinières. Ces épreuves réunissent les meilleurs chevaux. On distingue ensuite les semi-classiques appelées groupe 2 ou groupe 3 où les hongres peuvent généralement courir.

Débouche-oreilles : Accessoire que les drivers utilisent dans la dernière ligne droite pour faire accélérer leur cheval. On dit qu’un trotteur a de la marge s’il gagne sans que son pilote n’ait à lui déboucher les oreilles. Cela vaut aussi pour les oeillères descendantes.

Dead-heat : On utilise cette expression pour dire que deux chevaux sont ex-aequo et n’ont pu être départagés par la photo d’arrivée.

Cote : C’est le rapport que le joueur touchera en jeu simple gagnant si son cheval termine premier de sa course.

Cloches : Pièces en caoutchouc que l’entraîneur rajoute sur le sabot du trotteur. Les cloches servent à protéger mais apportent aussi du poids. Elles peuvent aider un cheval a maintenir la bonne allure lorsqu’il est déferré.

Disqualification : Lors d’une course de trot attelé ou trot monté, un cheval est disqualifié s’il trotte dans une allure irrégulière (traquenard, aubin, amble ou galop).

Driver : Professionnel qui s’installe au sulky d’un cheval dans les courses de trot attelé.

Etrier d’or : Trophée qui récompense le jockey ayant remporté le plus de victoires dans la discipline du trot monté au cours de l’année écoulée.

Faire le papier : C’est l’action d’étudier une course en analysant les chances de chaque partant.

Flexi : Formule de jeu du pmu qui permet de diviser les mises en jouant des paris combinés avec plusieurs chevaux.

Heat : C’est la séance d’échauffement musculaire du cheval. Elle se déroule une heure avant le départ d’une compétition.

Inédit : C’est un cheval qui débute et n’a encore jamais participé à une course.

Musique : C’est le résumé des dernières performances du cheval qui figure sur le programme PMU. On y trouve un chiffre qui désigne le classement à l’arrivée et une lettre qui peut signifier plusieurs choses. D pour disqualifié, A pour trot attelé, M pour trot monté.

Nez au vent : On dit aussi “place du mort”. C’est une expression qui signifie que le cheval court à l’extérieur du cheval de tête, une position pas évidente à gérer. En général, quand un cheval gagne de cette façon, c’est qu’il est un peu au dessus du lot. Il ne faut donc pas hésiter à le jouer lors de ses prochaines courses.

P.M.H (Pari Mutuel Hippodrome) : Ce sont tous les paris hippiques effectués uniquement sur le champ de courses. Ils sont au nombre de 6 : Le jeu simple gagnant ou placé et le couplé gagnant ou placé, le couplé ordre (dans les courses à 7 partants et moins) et le trio.

PMU (Pari Mutuel Urbain) : Ce sont tous les paris hippiques qui sont effectués dans le réseau en dur du PMU (bars et point-courses en direct). le PMU propose une multitude de paris : Tiercé, Quarté, Quinté, 2 sur 4, Multi, Couplé, Jeu simple, Pick 5, Trio.

Pronostic : Prédiction de l’arrivée d’une course après une étude purement théorique s’appuyant sur plusieurs critères.

Qualification : C’est une séance qui permet au trotteur de débuter sa carrière de cheval de course. Ce jour-là, il doit parcourir 2000 mètres au trot dans un temps imposé suivant l’âge qu’il a le jour de la séance de qualification.

Rapports : C’est la somme que touche les parieurs gagnants. Ils sont publiés après l’arrivée officielle de la course. On dit aussi que le rouge est mis.

Réclamer : Course où tous les concurrents sont à vendre. Une fois le poteau franchi, une personne a le droit de déposer un bulletin dans l’urne prévue à cet effet. S’il a déposé l’enchère le plus haute, il devient propriétaire du cheval.

Réduction kilométrique : Temps moyen d’une course ramenée sur un kilomètre. Exemple : un cheval met 3 minutes et 28 secondes pour parcourir les 2700 mètres de la grande piste de Vincennes. Cela fait donc 208 secondes x 1000 mètres / 2700 mètres = 77 secondes. On dira donc que le cheval a trotté 1’17 au kilomètre (1 minute et 17 secondes).

Retard de gains : Ce terme signifie qu’un cheval ne possède pas les gains en rapport avec sa qualité. En général, cela est dû à une absence de compétition (volontaire ou non). On peut aussi utilisé le terme “cheval déclassé”.

Sulky d’or : Trophée qui récompense le driver ayant remporté le plus de victoires dans la discipline du trot attelé au cours de l’année écoulée. Depuis plusieurs saisons, c’est Eric Raffin, un driver vendéen, qui domine ce classement.

1 – Parier sur les courses au trot et privilégier le jeu simple

Premier constat vérifié par une majorité de turfistes et validé par une masse d’enjeux plus conséquente : les courses au trot sont les plus intéressantes sur le plan du jeu et de la logique pure. Au trot, malgré les disqualifications pour allures irrégulières (DAI), les chevaux répètent généralement leur valeur et, lorsque ce n’est pas le cas, il y a une explication logique.

Autre certitude : le pari en jeu simple gagnant ou placé est la meilleure façon de faire du bénéfice en pariant aux courses hippiques. C’est le jeu le moins taxé par l’état (15%) et la part reversée aux turfistes est donc plus importante que dans les autres paris de la gamme du PMU qui sont souvent taxés à plus de 30%. En misant sur des jeux de combinaisons, vous avez donc déjà perdu un tiers de votre mise avant même que la course n’ait eu lieu.

Et puis, force est de reconnaître qu’il est plus facile de trouver un cheval gagnant que de trouver les cinq numéros gagnants dans l’ordre d’une course support du Tiercé Quarté Quinté+. A la limite, faites juste un quinté en champ réduit que vous sentez bien et un autre avec Pariez spot mais ne vous acharnez pas sur ce jeu. Vous perdrez pas votre temps et votre argent avec ce type de pari sur le long terme.

2 – Ne pas jouer systématiquement les jockeys ou drivers les plus connus

Autre chose à savoir, parier aveuglément sur les pilotes les plus connus n’est pas très intéressant et vous conduira inéluctablement à votre perte. En effet, tous les drivers célèbres comme Jean-Michel Bazire, Eric Raffin (le sulky d’or en titre) ou Franck Nivard drivent souvent les chevaux les plus joués. Ils sont donc régulièrement favoris du quinté du jour ou de la course pmu à laquelle ils participent.

Si vous pariez sur ces grands professionnels du trot, vous toucherez donc souvent le cheval gagnant mais avec un rapport assez faible à la clé. Vos gains ne couvriront donc jamais vos pertes sur le long terme, sauf gestion financière rigoureuse de vos mises. Cette stratégie de rendement financier, ce n’est pas la façon de voir les choses sur Fréquence Turf.

3 – Bien étudier les performances des chevaux et croiser les lignes

Selon FT, la manière de jouer la plus rentable est de faire correctement le papier et de ne pas suivre aveuglément les favoris des pronostics gratuits de la presse PMU. Cela permet de dénicher des outsiders spéculatifs ou des tocards qui s’élancent à une cote intéressante. Pour cela, il faut bien garder à l’esprit que la cote est un espoir de gain et non un indicateur des chances du cheval. Le jeu au PMU est, en effet, un pari mutuel où l’argent des turfistes perdants atterrit dans la poche des gagnants. Heureusement, les parieurs se trompent parfois en jouant aveuglément des favoris bancales. Il est donc possible de toucher de beaux rapports pmu en établissant un meilleur pronostic hippique que les autres parieurs.

Pour bien parier sur les courses pmu, il faut aussi étudier les lignes entre les chevaux. Cela signifie qu’il faut croiser les performances de chaque cheval avec celles d’un autre concurrent. On peut ainsi retrouver des adversaires communs et c’est souvent très instructif pour établir la valeur d’un concurrent par rapport à un adversaire. Si lorsque vous analysez la course, vous vous apercevez que votre cheval a lutté avec un concurrent qui est monté de catégorie par la suite, c’est qu’il a en théorie lui aussi de l’argent à prendre. On dit qu’il est en retard de gains. Cela vaut surtout pour les jeunes chevaux. Cela est également vrai pour les chevaux plus vieux qui ont connu une longue absence en raison de problèmes de santé ou par la volonté de l’entraîneur.

Lorsque vous étudiez la course, tenez compte des chevaux que votre cheval a battu. On appelle cela des lignes gagnantes. Si votre cheval termine loin derrière un crack en étant cravaché pour garder sa place, cela n’est pas très significatif.

Méfiez vous aussi de certaines performances provinciales. Les lignes provenant de courses de province sont parfois trompeuses pour l’hippodrome de Vincennes car le rythme des courses y est beaucoup plus sélectif et les chevaux peuvent être surpris. La montée de la grande piste peut aussi ne pas leur convenir. Il faut donc privilégier les trotteurs ayant prouvé leur aptitude au parcours.

4 – Suivre les résultats des chevaux

Au turf, il n’y a pas de méthode turf infaillible, ni carré magique, ni système miracle pour trouver le cheval gagnant et faire du bénéfice en jouant au PMU. Le pronostiqueur hippique qui le prétend est un imposteur. La réussite de vos paris hippiques dépendra en grande partie de la chance que vous aurez et du temps que vous pourrez consacrer à l’analyse des performances des chevaux. Il vous faudra aussi comprendre les raisons des échecs et des succès du cheval sur lequel vous avez parié. Cela implique de consulter régulièrement le resultat du quinte et des autres courses.

5 – Dans les courses avec peu de partants

Pour gagner dans les courses de trot attelé avec peu de partants, il faut souvent privilégier les chevaux capables d’aller de l’avant car on assiste souvent à des courses bloquées se jouant sur un sprint dans la dernière ligne droite. Comme il n’y a pas eu de rythme durant la course, tous les concurrents ont gardé des ressources pour finir et, comme ils ont pris de l’avance, les chevaux en tête du peloton sont avantagés dans ce cas-là.

6 – Bien observer les canters et heats d’échauffement

Dans la mesure du possible, essayez de regarder les courses hippiques en direct soit sur votre ordinateur, sur votre smartphone ou à la télé (Equidia). Durant les 6 minutes qui précèdent le départ de la course, vous pourrez ainsi assister aux heats, enregistrés 1 heure avant la course, et aux canters d’échauffement juste avant le départ. Ce sont 2 moments très importants dans une course au trot car cela permet de voir la souplesse et les allures du cheval sur lequel vous allez parier. Au trot, savoir observer les allures des chevaux est primordiale pour gagner.

7 – Bien connaître les capacités et les aptitudes du cheval

Les chevaux les plus riches au trot rendent souvent 25 mètres, ce qui veut dire qu’ils dépassent le seuil des gains du premier poteau de départ. Le cheval s’élançant avec ce handicap va devoir trotter environs 8 dixièmes plus vite au kilomètre que son adversaire partant au premier échelon. Par exemple, si un cheval du premier poteau est capable de trotter dans la réduction kilométrique d’1’15″0 alors celui qui lui rend 25 mètres devra trotter moins de 1’14″2 pour le battre. Pour celui qui rend 50 mètres, il faut multiplier par deux, il devra donc trotter moins de 1’13″4 au kilomètre pour être le cheval gagnant de la course. En général, il faut être un immense champion pour arriver à rendre 50 mètres de nos jours car les trotteurs vont de plus en plus vite même dans les catégories intermédiaires.

Les chronos des trotteurs sont souvent révélateurs mais il faut accorder plus d’importance à ceux obtenus en allant de l’avant car un cheval caché dans le peloton fait moins d’efforts durant la course que celui qui est devant et fait le train. En gros, si votre trotteur possède un super chrono mais qu’il l’a obtenu dans un très bon lot où il a terminé à trente mètres de la tête après un parcours caché, cette performance ne veut pas dire grand chose.

Attention aussi aux aptitudes. Un cheval tourne souvent mieux d’un coté que d’un autre. Certains trotteurs sont, en effet, plus à l’aise corde à droite et d’autres sont beaucoup plus performants corde à gauche. C’est donc un paramètre important à prendre en considération lors de l’étude de ses performances et il faut bien connaitre les parcours des hippodromes avant de faire le papier.

Autre conseil important : tenez compte surtout des performances réalisées sur des hippodromes référence. Certaines pistes, de par leur nature particulière, jouent, en effet, un rôle important dans la performance du cheval et il vaut mieux se fier à des résultats obtenus sur des tracés sélectifs où tous les chevaux ont les mêmes chances au départ.

8 – Bien connaître les spécificités de chaque hippodrome

Les pistes de chaque hippodrome comportent de nombreuses différences, à commencer par la corde. Certaines tournent, en effet, à droite et d’autres à gauche. Sur certains hippodromes, il est plus facile de revenir de l’arrière-garde. Sur d’autres, il vaut mieux jouer les chevaux qui vont de l’avant. Sachez que Fréquence turf a réuni dans un index les principaux hippodromes français pour connaitre les spécificités de chaque parcours. Pour le consulter, voilà le lien : https://frequence-turf.fr/les-hippodromes/.

9 – Miser sur la jeunesse

Les courses de jeunes chevaux sont parfois plus faciles à analyser car les écarts de valeur sont beaucoup plus importants entre les différents concurrents qui se présentent sous les ordres du starter. Le papier y est ainsi plus limpide. On peut, en effet, trouver en début de carrière des chevaux de Critérium ou de Groupe affrontant des futurs vedettes des courses pmu à réclamer ou de province. Toujours dans la catégorie des jeunes trotteurs, si vous constatez qu’un cheval effectue sa rentrée, ne soyez pas effrayé à l’idée de parier sur ses chances. Les poulains et les pouliches sont des animaux qui se préparent, en général, assez vite et il arrive souvent qu’ils fassent une bonne valeur dès leur retour à la compétition.

Dans les courses inter-générations réservées aux chevaux d’âge avec rendement de distance, privilégiez les candidatures des chevaux âgés de 6 ans qui s’élancent au premier poteau de départ. Dans les premiers mois où ils affrontent leurs aînés, ces trotteurs ont souvent disputé beaucoup moins de courses que les vieux chevaux qu’ils affrontent et ils ont encore un moral intact contrairement à leurs adversaires qui ont déjà livré de durs combats.

10 – Parier sur les meilleurs numéros à l’autostart

Dans les tiercé quarté quinté+ et dans les courses pmu avec un départ à l’autostart, jouez les numéros de 2 à 6 car ils représentent les meilleurs places. Cependant, si votre cheval démarre bien, n’hésitez pas à le jouer s’il s’élance avec un numéro plus près de la corde (1 ou 2 par exemple…). S’il est capable d’aller de l’avant et que le chrono lui donne un peu de marge, un numéro à l’extérieur ne sera pas forcément un désavantage non plus. Pour cela, il faut donc bien connaitre la façon de courir du cheval et consulter ses performances antérieures.

11 – En région parisienne, jouer les drivers chevronnés

Certains drivers de province sont beaucoup moins à l’aise lors des courses pmu disputées en région parisienne. Souvent, ils ne parviennent pas à se faire respecter par les autres drivers dans le peloton. Quelle que soit la valeur de leur cheval, il faut rarement les prendre en base sur vos tickets de jeu. C’est encore plus vrai si la course se déroule sur la petite piste de Vincennes car les courses y sont toujours très tactiques et les meilleurs pilotes y font la loi.

12 – Miser sur les chevaux en retard de gains

Les chevaux en retard de gains sont ceux qui n’ont pas eu le temps de gagner l’argent qui correspond à leur valeur suite a des ennuis de santé ou un arrêt volontaire de l’entourage afin de le déclasser. Ces trotteurs affrontent donc des concurrents souvent moins doués qu’eux. On peut les reconnaître facilement car ils ont moins de courses au compteur et gagnent généralement très facilement. Ils ont également une moyenne de gains plus élevés par course. Il faut aussi regarder leurs performances passés, les lignes et les chronos qu’ils affichaient précédemment.

13 – Miser sur les déferrés

Attention aux chevaux déferrés, surtout à ceux qui le sont des quatre pieds et surtout s’ils n’étaient pas déferrés lors de leurs précédentes sorties. Cela signifie souvent que l’entraîneur a visé la course et qu’il veut mettre toutes les chances de son côté ce jour-là.

Attention, l’inverse est également valable. S’il n’émet pas l’intention de déferrer alors que son cheval courait sans ses fers auparavant, c’est que cette épreuve n’est sûrement pas un objectif visé de longue date. Il courra donc gentiment sans doute en vue d’engagements futurs où il fera appel à un pilote pour driver son cheval.

A Vincennes, lorsque la piste est détrempée, les chevaux déferrés ont une meilleure réussite que les autres car le mâchefer leur colle moins aux pieds (effet ventouse).

14 – Prendre les chronos partiels

Attention aux notes trompeuses dans la phase finale. Les impressions visuelles doivent être pondérées par le chrono. Il arrive souvent que des chevaux en aient trop fait pendant le parcours et soient fatigués dans la ligne droite. Un cheval peut donner ainsi l’impression d’aller vite alors que ce sont les concurrents devant lui qui faiblissent. Il est donc souvent très parlant de prendre le dernier kilomètre d’une course voire les 500 derniers mètres.

Prendre les chronos partiels est donc très intéressant et cela permet de bien analyser une course au trot. Attention cependant à tenir compte du rythme de la course. Les courses qui se sont déroulées à un train de sénateur pour se jouer sur un sprint dans la ligne droite ne sont pas très significatives car tous les chevaux ont gardé des ressources pour sprinter et cela, même les moins bons savent le faire. Il faut donc bien juger la course dans son ensemble et pas seulement sur la dernière portion.

15 – Jouer les trotteurs étrangers

Dans les épreuves européennes, il faut faire très attention aux chevaux étrangers qui viennent courir en France. Les allocations de courses dans leur pays sont bien moins élevées qu’en France et ils débutent souvent dans une catégorie qui ne correspond pas à leur réelle valeur. On dit qu’ils sont déclassés.

16 – Le cas des attentistes

Attention aux chevaux attentistes qui doivent courir à tout prix cachés dans le peloton pour donner leur pleine mesure, une tactique qui comporte beaucoup d’aléas. Il ne faut les prendre en base que s’ils sont en retard de gains et que leurs chronos partiels (tracking) leur donne un peu de marge pour gagner.

17 – Jouer les chevaux ayant prouvé leur forme

Un cheval de base pour les jeux en champ réduit (tiercé, couplé ou trio) doit impérativement avoir afficher une forme correcte lors de ses dernières courses.

Attention aussi aux vieux trotteurs qui ont souvent perdu une partie de la valeur affichée durant leur jeunesse. En vieillissant, la forme prime souvent la classe.

N’éliminez jamais un cheval qui vient de gagner car sa forme est sûre. Parfois il arrive que les chevaux s’améliorent en courant et il peuvent encore afficher des progrès lors de leur prochaine course. On dit qu’ils sont sur la montante.

18 – Tenir compte des meilleurs résultats du cheval

Il faut toujours juger un cheval sur l’ensemble de sa carrière et mieux vaut donc s’attarder sur ses meilleures performances. Il faut ensuite pondérer tout cela avec des filtres objectifs comme la forme récente, la régularité, le talent du pilote, l’aptitude au parcours et l’intention de déferrer par exemple.

19 – Suivre des professionnels rentables mais peu connus du grand public

Certains entraîneurs très discrets sont rentables car il savent bien préparer des chevaux pour des objectifs précis et ils ratent rarement leur cible lorsqu’ils présentent un cheval au départ d’une course. Comme ils sont peu connus du grand public, ils ne sont généralement pas très suivis par les parieurs mais seulement par quelques turfistes avertis, ce qui permet de toucher parfois de belles cotes. Eu égard à leur taux de réussite, vous serez rarement perdants en jouant régulièrement leurs chevaux.

20 – Attention aux entraîneurs qui se déplacent avec un seul cheval dans le camion

Certains entraîneurs n’hésitent pas à faire des kilomètres avec un seul cheval dans le camion, c’est souvent le signe que la course a été préparée de longue date. Si le cheval bénéficie en plus de la drive d’un pilote chevronné et qu’il est déferré, méfiez-vous en particulièrement même si sa musique n’est pas très engageante à première vue.

Si vous êtes un turfiste débutant, voilà une vidéo qui devrait vous en apprendre plus sur les courses de trot.

1 – Letrot.com

C’est le site officiel des courses au trot en France : Société d’Encouragement à l’Elevage du Trotteur Français (SETF et non plus SECF). Il permet également de regarder en replay les courses qui se sont déroulées sur les hippodromes de trot en France. Un outil essentiel pour le pronostiqueur hippique ou le turfiste. Il s’avère très pratique quand on veut se faire une idée de la valeur d’un cheval et sur sa façon de courir. A noter qu’il propose aussi les données tracking pour les courses qui se déroulent sur l’hippodrome de Vincennes, Enghien, Caen et Cabourg. Un vrai progrès car les chronos partiels permettent vraiment d’analyser une course avec précision.

2 – Equidia

Il s’agit du site web officiel de la chaîne TV qui diffuse les courses pmu en France. Actualité des courses hippiques, pronostics des experts de la chaîne pour toutes les courses du jour dont la course servant de support du Quinté+, replay et diffusion en direct de toutes les courses PMU et PMH en France.

3 – Snai

Il s’agit du site officiel pour les courses hippiques en Italie. Les chevaux transalpins étant de plus en plus nombreux à venir courir dans l’hexagone notamment à Vincennes l’hiver, ce site web peut s’avérer très utile pour faire le papier sur les courses européennes ayant réuni des chevaux que l’on ne connaît pas encore en France.

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Anthony Prioux
Anthony Prioux

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