Anthony Prioux – Présentation de l’auteur

Bonjour à tous, je me permets de me présenter en quelques lignes en espérant que vous appréciez les pronostics gratuits pour le Quinté proposés chaque jour sur Fréquence Turf (FT).

Je m’appelle Anthony Prioux, Je suis né le 23/12/1974 à Saint-Nazaire en Loire-Atlantique (44).

Autodidacte, je suis journaliste hippique. J’ai créé le site internet frequence-turf.fr en mai 2013 afin de partager ma passion pour les courses de chevaux et c’est ensuite devenu mon activité professionnelle à temps complet en mars 2017.

Chaque jour, j’analyse donc les performances sportives de tous les chevaux au départ de la course du Quinté+ et je rédige ensuite les pronostics avec soin en expliquant bien mes conseils de jeu. Ce soin apporté à l’étude de la course ainsi qu’à la rédaction des articles, c’est ce qui différencie FT de bon nombre de sites de turf gratuit.

En effet, beaucoup de sites proposant des pronostics hippiques se contentent trop souvent d’aligner des numéros dans des tableaux ou de vous conseiller de suivre tel driver ou tel jockey. Sur FT, rien de tout ça. Ici, le cheval de courses est considéré comme un athlète et ses résultats sportifs sont étudiés afin d’aboutir à une vraie analyse de la course. Il ne faut, en effet, pas oublier que c’est lui qui court.

A noter qu’il est aussi possible aussi de recevoir mon cheval du jour par mail ainsi que des “tuyaux” pour les courses de trot. Ces pronostics PMU disponibles sur abonnement s’adressent aux turfistes un peu plus chevronnés qui aiment jouer dans les autres courses pmu du jour diffusées sur Equidia. Pour cela, il suffit de s’inscrire via la page abonnement au cheval du jour accessible via le menu du site.

Dans l’ouest, on aime les courses hippiques

Jeune, j’ai donc eu la chance de grandir dans un département où les courses de chevaux sont très répandues. Avec ses 12 champs de courses répartis sur tout son territoire, la Loire-Atlantique (44) se classe, en effet, à la deuxième place du classement pour le nombre d’hippodromes juste derrière la Manche en Normandie (50) qui en compte 15.

On y trouve beaucoup de pistes de référence comme Nantes, Cordemais, Pontchâteau ou encore Châteaubriant, ce qui incite les grosses écuries à venir y courir avec certains de leurs meilleurs chevaux. On y trouve aussi d’autres champs de courses plus petits avec des pistes en herbe où les entraîneurs aiment venir avec leurs jeunes chevaux pour leur apprendre à courir. En habitant dans cette région, il est donc très facile de se rendre aux courses pour voir les futurs bons chevaux de Vincennes.

Des courses à la TV aux hippodromes

C’est donc tout naturellement, qu’après avoir découvert les courses hippiques à la télévision puis dans les Point-Courses PMU en direct, je m’y suis intéressé de plus près en me rendant sur les hippodromes le dimanche. C’est ainsi qu’est né le goût de faire le papier et de trouver le cheval à grosse cote que personne n’a vu venir. Et puis, l’ambiance des petits hippodromes champêtres qui n’ouvrent qu’une ou deux fois dans l’année, c’est vraiment extraordinaire. C’est familial, tous les milieux se côtoient. Il y a beaucoup plus de monde que dans les grands hippodromes parisiens qui sonnent souvent creux même le week-end. C’est aussi l’occasion de côtoyer des professionnels et rencontrer des turfistes passionnés.

Passionné par les chevaux de courses, surtout les trotteurs

Cette passion pour l’hippisme ayant démarré à l’adolescence, au lycée plus précisément, cela fait désormais une bonne trentaine d’années que je m’intéresse de près aux courses hippiques et plus particulièrement aux courses réservées aux trotteurs.

Le trot, c’est vraiment ma discipline de prédilection, la spécialité que je préfère. Tout est passionnant dans les courses au trot notamment les origines des chevaux. L’élevage, c’est vraiment quelque chose qui me passionne beaucoup depuis plusieurs années.

Dans les courses réservées aux trotteurs, il y a beaucoup d’aspects passionnants à analyser et à comprendre tels que les aptitudes du cheval, son évolution mentale et sa progression au fil des courses, le déferrage, les réglages apportés par les entraîneurs ainsi que les artifices que le cheval doit porter.

Et puis, contrairement au galopeur, le trotteur dure. Il peut, en effet, courir régulièrement jusqu’à l’âge de 10 ans et c’est ça qui fait sa force. On peut donc le suivre tout au long de sa carrière tant en province qu’à Paris car, au trot, les grandes écuries courent en province et le niveau des courses de trot y est donc assez relevé notamment dans l’ouest et en Normandie. Au galop, à deux ou trois exceptions près, tout est centralisé en région parisienne avec une poignée de professionnels qui possèdent les meilleurs chevaux.

Et puis, force est de reconnaître que durant une course de trotteurs, tout peut se passer. Il y a un réel intérêt du départ à l’arrivée. Au trot, ça attaque, ça double. Le peloton n’est pas figé.

Il est également avéré que, malgré les risques liés aux disqualifications pour allures irrégulières (DAI), ce sont des courses où la logique paye.

Général du Pommeau, un cheval de coeur ❤️

Tout au long de ces années à suivre les courses au trot, j’ai vu courir un très grand nombre de champions parmi lesquels Ténor de Baune, Sea Cove, Moni Maker, Jag de Bellouet, Coktail Jet, Défi d’Aunou, Varenne, Ready Cash puis ses fils Bold Eagle et Face Time Bourbon.

Mais mon cheval de coeur restera Général du Pommeau, le vainqueur du Prix d’Amérique en 2000 avec Jules Lepennetier au sulky. Ce jour-là, il devançait le crack italien Varenne en trottant 1’12″5 sur le parcours classique des 2.700 mètres de la grande piste de Vincennes, un chrono canon pour l’époque.

Tout petit (1,58 m), il n’avait pas le physique requis au départ pour devenir un champion mais il possédait une impressionnante vitesse de base lorsqu’il était déferré des 4 pieds et il avait le mental qui fait les cracks.

Titulaire de 40 victoires en 95 courses, ce fils de Sébrazac et Actrice du Pommeau aura réalisé une superbe carrière. Il aura, en effet, couru jusqu’à l’âge de 10 ans au plus haut niveau après avoir participé aux plus belles courses durant sa jeunesse, la marque des chevaux d’exception.

Sa victoire en juin 1999 dans le Prix René Ballière sur 2.100 mètres à Vincennes devant Remington Crown m’avait particulièrement impressionné à l’époque. Ce jour-là, alors qu’il s’élançait en 2ème ligne avec le plus mauvais numéro derrière l’autostart, il avait fini en boulet de canon pour battre le cheval entraîné par Jan Kruithof sur le poteau d’arrivée. J’avais rarement vu un cheval aller aussi vite dans la ligne droite sur l’hippodrome du plateau de Gravelle. Un vrai moment de sport. A mon avis, Jos Verbeeck doit encore s’en souvenir !

Le 9 juin 2024, Général du Pommeau nous a quitté mais ses exploits sont encore bien présents dans toutes les mémoires tant il aura fait rêver les turfistes français et étrangers. RIP champion ❤️

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