Anthony Prioux – Présentation de l’auteur

Prioux Anthony
Anthony Prioux

Bonjour à tous, je me permets de me présenter en quelques lignes en espérant que vous appréciez les pronostics gratuits pour le Quinté proposés chaque jour sur Fréquence Turf.

Je m’appelle Anthony Prioux. J’ai 49 ans. Je suis né le 23 décembre 1974 à Saint-Nazaire en Loire-Atlantique (44), ville où je réside encore à l’heure actuelle.

Je suis journaliste hippique. J’ai créé le site internet frequence-turf.fr en mai 2013.

Chaque jour, j’analyse donc les performances sportives de tous les chevaux au départ de la course du Quinté et je rédige ensuite les pronostics avec soin en prenant bien soin d’expliquer mes choix. Ce soin apporté à la rédaction des articles, c’est ce qui différencie FT de bon nombre de sites de turf gratuit.

En effet, beaucoup de sites proposant des pronostics hippiques se contentent trop souvent d’aligner des numéros dans des tableaux ou de vous conseiller de suivre tel driver ou tel jockey. Sur FT, rien de tout ça. Ici, le cheval est considéré comme un athlète et ses résultats sont analysés. Il ne faut pas oublier que c’est lui qui court.

A noter qu’il est aussi possible aussi de recevoir mon cheval du jour et des “tuyaux” pour les courses de trot. Ces pronostics PMU disponibles sur abonnement s’adressent aux turfistes un peu plus chevronnés qui aiment jouer dans les autres courses pmu du jour diffusées sur Equidia. Pour cela, il suffit de s’abonner via la page abonnement au cheval du jour.

Dans l’ouest, on aime les courses hippiques

J’ai eu la chance de grandir dans un département où les courses de chevaux sont très répandues. Avec ses 12 champs de courses répartis sur tout son territoire, la Loire-Atlantique (44) est, en effet, le deuxième département français en nombre d’hippodromes après le département de la Manche qui en compte 15.

On y trouve beaucoup de pistes de référence comme Nantes, Cordemais, Pontchâteau ou encore Châteaubriant, ce qui incite les grosses écuries à venir y courir avec certains de leurs meilleurs de leurs chevaux. On y trouve aussi d’autres petits champs de courses avec des pistes en herbe où les entraîneurs aiment venir avec leurs jeunes chevaux pour leur apprendre à courir. En habitant dans cette région, il est donc très facile de se rendre aux courses pour voir les futurs bons chevaux de Vincennes.

C’est donc tout naturellement, qu’après avoir découvert les courses hippiques à la télé puis dans les Point-Courses PMU en direct, je m’y suis intéressé de plus près en me rendant sur les hippodromes le dimanche. C’est ainsi qu’est né le goût de faire le papier et de trouver le cheval à grosse cote que personne n’a vu venir.

Passionné par les chevaux de courses, surtout les trotteurs

Cette passion pour l’hippisme ayant démarré assez tôt, cela fait désormais une bonne trentaine d’années que je suis passionné par les courses hippiques et plus particulièrement par les courses réservées aux trotteurs.

Le trot, c’est vraiment ma discipline de prédilection, celle que je préfère. Tout est passionnant dans le trot, les allures, les origines, les tactiques de course, les aptitudes du cheval, les réglages apportés par les entraîneurs, les artifices que le cheval doit porter, le déferrage, le talent de certains drivers comme Eric Raffin, Jean-Michel Bazire, Franck Nivard ou encore l’étoile montante Benjamin Rochard.

Et puis, contrairement au galopeur, le trotteur dure et c’est ça qui fait sa force. On peut le suivre tout au long de sa carrière tant en province qu’à Paris car, au trot, les grandes écuries courent en province, contrairement au galop où tout est centralisé en région parisienne. Le niveau des courses de trot en province est donc assez relevé notamment dans l’ouest et en Normandie.

Et puis, durant une course de trotteurs, il y a un intérêt du départ à l’arrivée.Au trot, ça attaque, ça double. Le peloton n’est pas figé comme dans une course de galop où la course se résume, la plupart du temps, à un sprint de 400 mètres dans la dernière ligne droite.

Et enfin, force est de reconnaître que, malgré les risques liés aux disqualifications pour allures irrégulières (DAI), ce sont des courses où la logique paye souvent contrairement au galop (plat et obstacles) où le papier est nettement plus aléatoire avec une part de chance beaucoup plus importante si l’on veut gagner, surtout dans les courses à handicap.

Général du Pommeau, un cheval de coeur ❤️

Tout au long de ces années à suivre les courses au trot, j’ai vu courir un très grand nombre de champions parmi lesquels Ténor de Baune, Sea Cove, Moni Maker, Jag de Bellouet, Coktail Jet, Défi d’Aunou, Varenne, Ready Cash puis ses fils Bold Eagle et Face Time Bourbon

Mais mon cheval de coeur restera Général du Pommeau, le vainqueur du Prix d’Amérique en 2000 devant le crack Varenne avec Jules Lepennetier au sulky. Tout petit, ce fils de Sébrazac n’avait pas le physique requis au départ pour devenir un champion mais il possédait une impressionnante vitesse de base lorsqu’il était déferré des 4 pieds et il avait le mental qui fait les cracks.

Sa victoire dans le Prix René Ballière sur 2.100 mètres autostart à Vincennes devant Remington Crown m’avait particulièrement impressionné à l’époque. Ce jour-là, il avait fini en boulet de canon pour battre le cheval entraîné par Jan Kruithof sur le poteau d’arrivée. J’avais rarement vu un cheval aller aussi vite dans la ligne droite sur l’hippodrome du plateau de Gravelle. Un vrai moment de sport. A mon avis, Jos Verbeeck doit encore s’en souvenir !

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