Astuces pour enfin gagner de l’argent en jouant au PMU
Nouvelle Fiche pratique sur le Turf. Aujourd’hui, on s’intéresse à la manière de bien jouer au PMU pour enfin devenir un turfiste qui gagne… Cette question comporte évidemment plusieurs réponses mais, s’il y a un truc essentiel à ne pas oublier pour établir un bon pronostic quinte du jour et faire du bénéfice en jouant aux courses hippiques, c’est de garder à l’esprit que c’est le cheval qui court et non le driver ou le jockey. Il faut donc bien connaître les aptitudes du cheval sur lequel on veut parier. Cela passe par l’analyse de ses performances. On appelle cela « faire le papier », une activité très chronophage mais indispensable pour devenir un parieur capable et gagner de l’argent au PMU en trouvant les bons chevaux.
LES PARIS PMU ET COMBIEN ILS PEUVENT RAPPORTER
Tout d’abord, pour bien parier et gagner au PMU, il est essentiel de bien connaître la gamme de paris hippiques avec leurs taux de retour joueurs (TRJ) et leur niveau de difficulté. En voici la liste :
DES TERMES A CONNAITRE POUR SAVOIR QUEL CHEVAL JOUER AU PMU
Pour bien jouer au PMU, il y a également un langage spécifique aux paris hippiques qu’il convient de bien maîtriser pour devenir un turfiste qui maîtrise son sujet. Voici quelques termes que l’on retrouve dans la plupart des journaux et sites de turf :
BIEN COMPRENDRE LES COURSES AU TROT
Si vous êtes un turfiste débutant, voilà une vidéo qui devrait vous en apprendre plus sur les courses de trot :
QUELQUES SITES DE TURF POUR BIEN ANALYSER LES COURSES PMU
COMMENT DENICHER LES BONS CHEVAUX ?
Première chose à savoir, parier aveuglément sur les meilleurs pilotes n’est pas très intéressant et vous conduira inéluctablement à votre perte. En effet, tous les drivers connus comme Jean-Michel Bazire, Eric Raffin (le sulky d’or en titre) ou Franck Nivard s’installent souvent au sulky des chevaux les plus joués et sont donc régulièrement favoris du tiercé quarté quinté du jour ou de la course pmu à laquelle ils prennent part. Si vous pariez sur ces grands professionnels du trot, vous toucherez souvent le cheval gagnant mais avec un rapport très faible à la clé. Vos gains ne couvriront donc jamais vos pertes sur le long terme, sauf gestion financière rigoureuse de vos mises. Cette stratégie de rendement financier, ce n’est pas la façon de voir les choses sur Fréquence Turf.
Selon FT, la manière de jouer la plus rentable est de faire correctement le papier et de ne pas suivre aveuglément les favoris des pronostics quinté de la presse PMU. Cela permet de dénicher des outsiders spéculatifs ou des tocards qui s’élancent à une cote intéressante. Pour cela, il faut bien garder à l’esprit que la cote est un espoir de gain et non un indicateur des chances du cheval. Le jeu au PMU est, en effet, un pari mutuel où l’argent des turfistes perdants atterrit dans la poche des gagnants après les différents prélèvements de l’état pour financer la filière cheval. Heureusement, les parieurs se trompent parfois en jouant aveuglément les pronostics du journal Paris Turf, appelé aussi la bible du turfiste. Il est donc possible de toucher de beaux rapports pmu en établissant un meilleur pronostic hippique que les autres parieurs.
Dernière chose à savoir, il n’y a pas de méthode turf infaillible, ni carré magique, ni système miracle pour trouver le cheval gagnant et faire du bénéfice en jouant au PMU. Le pronostiqueur hippique qui le prétend est un imposteur. La réussite de vos paris hippiques dépendra en grande partie de la chance que vous aurez et du temps que vous pourrez consacrer à l’analyse des performances des chevaux. Il vous faudra aussi comprendre les raisons des échecs et des succès du cheval sur lequel vous avez parié. Cela implique de consulter régulièrement les résultats pmu des chevaux et des drivers ainsi que les arrivées du quinté du jour.
ET MAINTENANT QUELQUES ASTUCES POUR TROUVER LE CHEVAL QUI VA GAGNER…

Pour réussir vos paris sur les courses pmu de trot, il faut étudier les lignes entre les chevaux. Cela signifie qu’il faut croiser les performances de chaque cheval avec celles d’un autre concurrent. On peut ainsi retrouver des adversaires communs et c’est souvent très instructif pour établir la valeur d’un concurrent par rapport à un adversaire. Si lorsque vous analysez la course, vous vous apercevez que votre cheval a lutté avec un concurrent qui est monté de catégorie par la suite, c’est qu’il a en théorie lui aussi de l’argent à prendre. On dit qu’il est en retard de gains. Cela vaut souvent pour les jeunes chevaux. Cela est également vrai pour les chevaux plus vieux qui ont connu une longue absence en raison de problèmes de santé ou par la volonté de l’entraîneur.
Pour gagner dans les courses de trot attelé avec peu de partants, il faut souvent privilégier les chevaux capables d’aller de l’avant car on assiste souvent à des courses bloquées se jouant sur un sprint dans la dernière ligne droite. Comme il n’y a pas eu de rythme durant la course, tous les concurrents ont gardé des ressources pour finir et, comme ils ont pris de l’avance, les chevaux en tête du peloton sont avantagés dans ce cas-là.
Dans les courses inter-générations avec rendement de distance réservées aux chevaux d’âge, privilégiez les candidatures des chevaux âgés de 5 ans qui s’élancent au premier poteau de départ. Dans les premiers mois où ils affrontent leurs aînés, ces trotteurs ont souvent disputé beaucoup moins de courses que les vieux chevaux qu’ils affrontent et ils ont encore un moral intact contrairement à leurs adversaires qui ont déjà livré de durs combats.
Les chevaux les plus riches au trot rendent souvent 25 mètres, ce qui veut dire qu’ils dépassent le seuil des gains du premier poteau de départ. Le cheval s’élançant avec ce handicap va devoir trotter 8 dixièmes plus vite au kilomètre que son adversaire partant au premier échelon. Par exemple, si un cheval du premier poteau est capable de trotter dans la réduction kilométrique d’1’15″0 alors celui qui lui rend 25 mètres devra trotter moins de 1’14″2 pour le battre. Pour celui qui rend 50 mètres, il faut multiplier par deux, il devra donc trotter moins de 1’13″4 au kilomètre pour être le cheval gagnant de la course. En général, il faut être un immense champion pour arriver à rendre 50 mètres de nos jours car les trotteurs vont de plus en plus vite même dans les catégories intermédiaires.
Dans la mesure du possible, essayez de regarder les courses hippiques en direct soit sur votre ordinateur, sur votre smartphone ou à la télé (Equidia). Durant les 6 minutes qui précèdent le départ de la course, vous pourrez ainsi assister aux canters d’échauffement. C’est un moment très important dans une course de trot car cela permet de voir la souplesse et les allures du cheval sur lequel vous pariez. Au trot, l’observation de allures des chevaux est une qualité essentielle pour bien jouer et gagner au turf.
Dans les tiercé quarté quinté+ et dans les courses pmu avec un départ à l’autostart, jouez les numéros de 2 à 6 car ils représentent les meilleurs places. Cependant, si votre cheval démarre bien, n’hésitez pas à le jouer s’il s’élance avec un numéro plus près de la corde (1 ou 2 par exemple…). S’il est capable d’aller de l’avant et que le chrono lui donne un peu de marge, un numéro à l’extérieur ne sera pas forcément un désavantage non plus. Il faut donc bien connaitre la façon de courir du cheval et consulter ses performances antérieures.
Les chronos des trotteurs sont souvent révélateurs mais il faut accorder plus d’importance à ceux obtenus en allant de l’avant car un cheval caché dans le peloton fait moins d’efforts durant la course que celui qui est devant et fait le train. En gros, si votre trotteur possède un super chrono mais qu’il l’a obtenu dans un très bon lot où il a terminé à trente mètres de la tête après un parcours caché, cette performance ne veut pas dire grand chose.
Si vous souhaitez bien analyser une course course de trot, ne tenez seulement compte des chevaux que votre cheval a battus. On appelle cela des lignes gagnantes. Si votre cheval termine juste derrière un crack en étant cravaché pour garder sa place, cela n’est pas très significatif.
Un cheval tourne souvent mieux d’un coté que d’un autre. Certains trotteurs sont, en effet, plus à l’aise corde à droite et d’autres sont beaucoup plus performant corde à gauche. C’est donc un paramètre important lors de l’étude de ses performances et il faut bien connaitre les parcours des hippodromes avant de faire le papier. Sachez que Fréquence turf a réuni dans un index les principaux hippodromes français pour connaitre les spécificités de chaque parcours.
Les lignes provenant de courses de province sont parfois trompeuses pour l’hippodrome de Vincennes car le rythme des courses y est beaucoup plus sélectif et les chevaux peuvent être surpris. La montée de la grande piste peut aussi ne pas leur convenir. Il vaut donc privilégier les trotteurs ayant prouvé leur aptitude au parcours.
Un cheval de base pour les jeux en champ réduits (tierce, couplé ou trio) doit avoir afficher une forme correcte lors de ses dernières courses. Cela vaut aussi pour le jeu simple gagnant.
Attention lorsque l’on élimine de son prono un cheval qui vient de gagner car il est en forme et peut encore afficher des progrès lors de sa course suivante. On dit qu’il est sur la montante.
Les vieux trotteurs ont souvent perdu une partie de la valeur affichée durant leur jeunesse. En vieillissant, on dit que souvent que la forme prime la classe.
Les chevaux en retard de gains sont ceux qui n’ont pas eu le temps de gagner l’argent qui correspond à leur valeur suite a des ennuis de santé ou un arrêt volontaire de l’entourage afin de le déclasser. Ils affrontent donc des concurrents souvent moins doués qu’eux. On peut les reconnaître facilement car ils ont moins de courses au compteur et gagnent généralement très facilement. Il faut aussi regarder leurs performances passés, les lignes et les chronos qu’ils affichaient précédemment.
Attention aux notes trompeuses dans la phase finale. Les impressions visuelles doivent être pondérées par le chrono. Il arrive souvent que des chevaux en aient trop fait pendant le parcours et soient fatigués dans la ligne droite. Un cheval peut donner ainsi l’impression d’aller vite alors que ce sont les concurrents devant lui qui faiblissent. Il est donc souvent très parlant de prendre le dernier kilomètre d’une course voire les 500 deniers mètres.
Attention aux chevaux qui doivent courir à tout prix cachés dans le peloton. Il ne faut les prendre en base que s’ils sont en retard de gains et que le chrono leur donne un peu de marge pour gagner.
Certains drivers de province, lors des courses pmu disputées en région parisienne sur les hippodromes de Vincennes et d’Enghien Soisy sont beaucoup moins à l’aise. Souvent, ils ne parviennent pas à se faire respecter par les autres drivers dans le peloton. Quelle que soit la valeur de leur cheval, il faut rarement les prendre en base sur vos tickets de jeu. C’est encore plus vrai si la course se déroule sur la petite piste de Vincennes car les courses y sont toujours très tactiques et les meilleurs pilotes y font la loi.
Attention aux chevaux déferrés, surtout à ceux qui le sont des quatre pieds et surtout s’ils n’étaient pas déferrés lors de leurs précédentes sorties. Cela signifie souvent que l’entraîneur a visé la course et qu’il veut mettre toutes les chances de son côté ce jour-là. Attention, l’inverse est également valable. S’il n’émet pas l’intention de déferrer alors que son cheval courait sans ses fers auparavant, c’est que cette épreuve n’est sûrement pas un objectif visé de longue date. Il courra donc gentiment sans doute en vue d’engagements futurs où il fera appel à un pilote pour driver son cheval. A Vincennes, lorsque la piste est détrempée, les chevaux déferrés ont une meilleure réussite que les autres car le mâchefer leur colle moins aux pieds.
Le pari en jeu simple gagnant ou placé est la meilleure façon de faire du bénéfice. C’est le jeu le moins taxé par l’état et la part reversée aux turfistes est la plus importante. Et puis, il est plus facile de trouver un cheval gagnant que de trouver les cinq numéros gagnants dans l’ordre d’une course support du tiercé quarté quinté plus. A la limite, faites juste un quinté avec Pariez spot mais ne perdez pas votre temps avec type de pari.
Les courses de jeunes chevaux sont parfois plus faciles à toucher car les écarts de valeur sont beaucoup plus importants entre les différents concurrents qui se présentent sous les ordre du starter… Le papier y est ainsi plus limpide et donc plus facile à faire. On peut, en effet, trouver en début de carrière des chevaux de critérium ou de Groupe affrontant des futurs vedettes des courses pmu à réclamer ou de province). Dans ces compétitions, il faut souvent privilégier les chevaux avec petit modèle. Ces concurrents sont souvent sont plus maniables. Attention également aux artifices qu’on leur pose (Bonnet fermé notamment). Un jeune cheval a souvent peur des autres et il risque parfois de se mettre au galop à n’importe quel moment de la course. Toujours dans la catégorie des jeunes trotteurs, si vous constatez qu’un cheval effectue sa rentrée, ne soyez pas effrayés à l’idée de parier sur ses chances. Les poulains et les pouliches sont des animaux qui se préparent, en général, assez vite et il arrive souvent qu’ils fassent une bonne valeur dès leur retour à la compétition.
Dans les épreuves européennes, faites très attention aux chevaux étrangers qui viennent courir en France. Les allocations de courses dans leur pays sont bien moins élevées qu’en France et ils débutent souvent dans une catégorie qui ne correspond pas à leur réelle valeur. On dit qu’ils sont déclassés.
Dans les courses pour vieux chevaux, il faut bien regarder le nombre de fois qu’un cheval a couru. Parfois, certains trotteurs ont nettement moins couru que leurs adversaires au même âge et on peut estimer qu’ils possèdent un certain retard de gains à combler.
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